Nicotine : peut-on risquer le surdosage ?

Dans le cadre d’un sevrage tabagique, la plupart des fumeurs optent pour la cigarette électronique et décident de satisfaire le manque de nicotine par un e-liquide qui en contient. Bien que cette transition soit considérée comme efficace pour réduire sa consommation de tabac, le risque de surdosage n’est pas toujours pris en compte.

Quand risque-t-on un surdosage de nicotine ?

Pour les ex-fumeurs qui souhaitent se débarrasser de leur addiction, le recours à des additifs nicotiniques se présente comme la première solution. En effet, la dose de nicotine contenue dans ce genre de produits est strictement contrôlée. Par conséquent, vous pouvez rationner les additifs que vous ingérez en fonction de votre profil de fumeur.

Si vous respectez donc la dose prescrite selon votre consommation de cigarettes journalière, aucun risque d’overdose ne peut survenir. De même pour les e-liquides prêts à l’emploi puisque le taux de nicotine est également régi par la loi.

Là où les risques de surdosage sont présents, c’est lorsque le vapoteur utilise un e-liquide DIY, c’est-à-dire un e-liquide qu’il a mélangé lui-même. Puisqu'il décide lui-même de la dose de nicotine à mélanger avec son liquide, il peut arriver qu’une proportion non adaptée à son profil de fumeur cause certains symptômes d’intoxication, voire d’overdose.

Quels sont les symptômes d’un surdosage ?

Lorsque la quantité de nicotine dans un e-liquide est trop élevée, il est possible que certains signaux alertant un surdosage apparaissent. En effet, ils se manifestent par différents effets indésirables comme les maux de tête, les nausées et les palpitations. À dose vraiment élevée, d’autres symptômes comme l’insomnie, l’hypotension ou encore les douleurs abdominales peuvent également survenir.

Pour savoir si le taux de nicotine de votre e-liquide est adéquat, pensez à bien le tester avant de prolonger l'utilisation. Ce conseil est surtout valable pour les vapoteurs qui débutent et qui ne connaissent pas forcément la dose adaptée à leur profil. Ainsi, si vous constatez des signaux étranges (malaise, vertige, sécheresse buccale, etc.) lors de la période d’essai, il faudra certainement réduire le taux de nicotine de vos e-liquides.

Quelles précautions pour éviter le surdosage ?

Afin de garantir la sécurité des utilisateurs, des directives comme la TDP (Tobacco Products Directive) ont été mises en place. En clair, ces réglementations imposent un taux de nicotine plafonné à 20 mg/ml aux boosters employés pour la préparation d’e-liquide DIY.

Dans ce cas, vous ne risquez rien, même en ajoutant des boosters à vos mélanges, car selon les études, la dose létale de nicotine se situe entre 7 et 13 kg/ml. Ainsi, il faudra consommer 6 boosters de 20 mg/ml, sans vomir, avant que la dose soit mortelle. Ceci dit, un surdosage risque toujours de vous causer de nombreux désagréments.

Pour finir, lorsque vous réalisez un e-liquide DIY, pensez à mettre des gants et des lunettes, car la nicotine est un produit trans-dermique qui peut être absorbé par la peau.